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6 décembre 2020 – 6 décembre 2021: il y a de cela une année, Félix Tshisekedi a divorcé d’avec Joseph Kabila

C’était le 6 décembre 2020 que le président Félix Tshisekedi avait mis fin à la coalition FCC – CACH, après avoir consulté la classe politique.

L’annonce avait été faite à travers une allocution d’une trentaine de minutes dont la principale mesure était justement la fin de la coalition gouvernementale composée avec le FCC de Joseph Kabila.

« Mes chers compatriotes, je vous ai consultés, vous m’avez parlé », s’était-il adressé directement aux Congolais ce dimanche, avant d’énumérer les problèmes et les recommandations qui sont remontés des consultations nationales, dont l’instabilité, l’insécurité, la gouvernance démocratique, la corruption, l’emploi des jeunes…

Pour Félix Tshisekedi, la coalition FCC – CACH « ne m’a pas permis de mettre en œuvre mon programme et de répondre aux attentes des Congolais ». Il a également parlé d’une situation de « crise persistante » et d’un blocage parlementaire en évoquant l’exemple de la nomination des juges de la Cour constitutionnelle.

Au finish, le président avait affirmé ne plus pouvoir se résoudre au statu quo et a souhaité obtenir une nouvelle majorité. « La majorité actuelle s’étant effritée, une nouvelle majorité est nécessaire », a-t-il dit. Il a notamment parlé d’un « devoir collectif » de sursaut et d’un « tournant décisif dans la construction démocratique ».

De ce fait, il avait pris la décision de nommer un informateur chargé d’identifier une nouvelle coalition gouvernementale possible au sein des députés. Et Modeste Bahati Lukwebo a été désigné pour faire ce boulot.

« Une année après ce grand événement, le pays éprouve toujours des difficultés à décoller », constate un journaliste. De son côté, Dr Mulangu, médecin dans un hôpital de la place, pense plutôt qu’  » il y a quand même des signaux forts lancés par Félix Tshisekedi depuis la fin de la coalition.

Toutefois, la tension sociale est au rouge, en témoignent des grèves à répétition dans plusieurs secteurs : enseignement, santé… Une année après le divorce Tshisekedi – Kabila, le peuple congolais manque toujours d’eau potable, énergie électrique, les soin de santé, l’emploi… Toutefois, le travail abattu par l’Inspection générale des finances (IGF) est l’un des résultats positifs de la fin de cette coopération.

C-RA

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