Au terme des travaux de l’Assemblée constitutive du Groupe de Recherche sur le Climat en Afrique centrale (GRECAC), tenus du 6 au 7 octobre 2022 à Kinshasa, le Rd-Congolais Raphael Tshimanga Muamba a été désigné président du comité scientifique du Groupe Interdisciplinaire sur le Climat en Afrique Centrale (GIAC).
C’est donc ce professeur de l’Université de Kinshasa (Unikin), docteur en hydrologie et expert en ressources en eau du Bassin du Congo qui va présider cette structure scientifique de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Il sera épaulé par des chefs de 6 groupe dirigés, quant à eux, par un expert du Cameroun, de la République du Congo, de la République centrafricaine, du Burundi, du Gabon et le professeur Jean-Rémy Makanda de l’Université de Kisangani.
« Je suis satisfait d’avoir reçu la confiance de mes pairs de l’Afrique centrale pour pouvoir présider à la conduite de cette grande structure scientifique qui vient d’être mise en place dans la sous-région pour pouvoir accompagner les institutions politiques dans leurs prises de décisions», a lancé le professeur Tshimanga en introduction.
Pour cet expert en ressources naturelles, c’est une lourde responsabilité que de trouver des voies et moyens pour tourner la roue de la recherche scientifique afin de pouvoir produire des informations crédibles qui peuvent faire en sorte que la sous-région puisse décoller en terme de gestion durable de ses ressources naturelles. « Nous avons besoin d’avoir un modèle de développement économique qui tient compte de l’exploitation de nos ressources naturelles», a renchéri Raphaël Tshimanga.
A en croire le nouveau président du groupe d’experts sur l’évolution du climat de la CEEAC, ce modèle ne peut-être appuyé que par la recherche scientifique et c’est cette lourde tâche qu’il espère bien assumer afin de contribuer au développement des sociétés sous-régionales.
Place aux priorités
Après leur participation aux travaux de la Pré-Cop27 à Yangambi et au Palais du peuple à Kinshasa, les scientifiques de la sous-région ont entendu les cris d’alarme des décideurs concernant le fait qu’il y a des ressources abondantes qui sont, d’une part, entrain de subir la dégradation et d’autre part, le besoin de les préserver tout en favorisant l’accès aux services pourvus par lesdites ressources. C’est ce qu’a déclaré solennellement l’hydrologue Raphael Tshimanga, après sa prise de commande.
A écouter ce professeur de l’Unikin récemment primé pour ses recherches, le groupe d’experts de la CEEAC aura comme priorité, de donner des informations crédibles pour l’utilisation rationnelle des ressources naturelles en Afrique centrale, de favoriser l’accès aux nouvelles technologies de leur exploitation et de mettre en place la science qui fera en sorte que les décideurs politiques puissent trouver une orientation crédibles dans leurs prises de décisions.
Armando Mananasi
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