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Cenco: entre la soutane et la politique, les évêques optent pour le chaos

Les agissements actuels des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ne reflètent ni le sacerdoce, encore moins la politique. Ces hommes en soutane s’érigent aujourd’hui en pyromanes, se tapant le plaisir d’incendier l’arène politique congolaise.

En effet, la Cenco soupçonne le Président de la République de renvoyer les élections de 2023 aux calendes grecques. Ce, à deux ans de ce rendez-vous pour lequel l’Udps a versé son sang depuis les régimes de Mobutu et Kabila (père et fils).

Un véritable coup d’épée dans l’eau, car le peuple qui a élu le chef de l’État Félix Tshisekedi au suffrage universel direct en décembre 2018, est avec l’actuel pouvoir dont il soutient les actions. Ce même peuple observe combien le Président se démène pour changer les choses en République démocratique du Congo.

Les trois griefs impardonnables de la Cenco

Humblement, il est important de rappeler trois griefs impardonnables des évêques commis contre la République démocratique du Congo qu’ils prétendent protéger aujourd’hui.

  1. L’accord dit de la Cenco… consacrant le glissement

C’est sous la houlette des évêques catholiques que Joseph Kabila a bénéficié de deux ans de glissement, grâce à l’accord dit de la Cenco. Pourtant, le peuple congolais et l’Udps avaient fait bloc pour empêcher Joseph Kabila de régner après 2016. Ce dernier a donc été sauvé de justesse par la Cenco. Un acte impardonnable que le peuple congolais n’oubliera jamais.

  1. Incapacité de remplacer Corneille Nangaa à la Ceni

Si la RDC organise les élections de 2023 au-delà du délai, la faute sera imputée en grande partie à l’ensemble des confessions religieuses dont fait partie la Cenco, pour avoir été incapables de choisir le successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Ceni.

  1. Des ennemis la gratuité de l’éducation de base

Il n’est un secret pour personne. l’Eglise catholique compte parmi les ennemis de la gratuité de l’éducation de base en République démocratique du Congo. Pourtant, Fatshi n’a fait qu’appliquer une disposition constitutionnelle qui souffrait de son exécution. Ils ont multiplié des grèves pour bloquer cette mesure, sans succès.

Or, l’ensemble du peuple congolais a dit merci au chef de l’État pour avoir alléger, tant soit peu, ses difficultés sur le plan de l’Education. Pour l’instant, des enquêtes démontrent que plusieurs écoles catholiques continuent de rançonner des parents en fabriquant des rubriques imaginaires pour leur soutirer de l’argent. Même Dieu n’est pas d’accord avec cela.

La Cenco est donc appelée à revenir à la raison. Hier, ils ont demandé à Félix Tshisekedi de se débarrasser de Kabila pour faire avancer le pays. Aujourd’hui, Fatshi l’a fait sans effusion de sang.

Il est d’ailleurs allé au-delà en renversant la majorité parlementaire, avec de nouveaux animateurs au bureau de l’Assemblée nationale et celui du Sénat, sans oublier un nouveau premier pour succéder à Ilunga Ilunkamba. Au lieu de dire merci, ils ont préféré aborder un autre aspect, versant ainsi dans le procès d’intention.

Qu’ils se temporisent. Il y aura élections, de bonnes élections, en 2023.

Lefils Matady

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