La crise diplomatique entre la RDC et le Rwanda, née de recents affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 au Nord-Kivu, a été au centre de la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, mardi 31 mai, à New York.
Lors de cette session, la RDC, par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies d’ordonner au Rwanda de retirer, sans délai, ni condition, ses troupes du territoire congolais, de cesser d’apporter son appui au M23 et de faciliter la mise en œuvre du processus de Naïrobi.
Le chef de la diplomatie congolaise a aussi insisté sur un dialogue sincère avec le pays de Paul Kagame. « Le Congo demande au Conseil de s’impliquer activement davantage pour faciliter un dialogue sincère avec le Rwanda (…) », a soutenu Christophe Lutundula, avant d’appeler le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités.
Comme il fallait s’y attendre, le représentant du Rwanda a rejetté toutes les accusations portées contre son pays et a continué à le présenter en victime.
Dans ses propos, le représentant du Rwanda a accusé Kinshasa de travailler de concert avec les FDLR pour déstabiliser Kigali. Il a, par la même occassion, exigé la libération de deux militaires rwandais arretés par l’armée congolaise. Aux dernières nouvelles, le Président de la République, Félix Tshisekedi, à la demande du président angolais, a accepté la libération des militaires rwandais.
D’après les services de la présidence angolaise, cette décision vise à faire baisser la tension entre les deux pays.
C-RA
En savoir plus sur C Retro Actuel
Subscribe to get the latest posts sent to your email.