Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima dit ne pas craindre un quelconque contrôle de l’IGF au sein de la CENI, si cela s’impose car, selon lui, la centrale électorale n’est redevable que devant le parlement et la Cour des Comptes.
Denis Kadima informe que parmi les réformes jusque-là engagées par la CENI depuis son arrivée, il y a la mise en place d’une unité d’audit interne et d’une cellule de gestion des projets et de passation des marchés publics, en perspective d’assurer la bonne gouvernance au sein de la Centrale électorale.
« Au regard de la loi, la CENI est redevable devant le parlement et la Cour des Comptes. Et nous n’avons pas peur de ça parce que parmi les premiers actes que nous avons posés, il y a la mise en place d’une cellule de gestion des projets et de passation des marchés publics. Et nous avons encore mis en place une unité d’audit interne. Donc, nous sommes aussi préoccupés par les questions de bonne gouvernance car nous pensons que c’est la seule direction que la CENI de demain doit aller », a dit Denis Kadima.
Notons que l’Inspection Générale des Finances (IGF) a annoncé une mission de contrôle dans 48 heures à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Il sera question de vérifier combien d’argent a reçu la centrale électorale et à quoi il été affecté. C’est une mission qui sera permanente et suivra toutes les opérations de financement de la centrale électorale. L’IGF précise que c’est dans le cadre de l’encadrement comme cela est fait dans les institutions publiques « pour éviter les confusions ».
C-RA
En savoir plus sur C Retro Actuel
Subscribe to get the latest posts sent to your email.