Le coordonnateur de Lamuka et leader du parti politique Ecidé, Martin Fayulu, a dénoncé la corruption qui, selon lui, caractérise le régime actuel au pouvoir.
« Alors que le fonctionnement de la Cour des comptes est paralysé à dessin, l’IGF, symbole d’une lutte cosmétique contre la corruption, sert de paravent à un système de pillage institutionnel bien rôdé », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre, » le pillage des deniers publics, qui est au cœur de ce système, trouve même des théoriciens du mal qui le justifient et le défendent aveuglément. Si les voleurs et les corrompus ne sont pas effectivement condamnés, qui va payer pour la souffrance infligée au peuple ? », s’est-il demandé.
Martin Fayulu a également accusé la justice et les députés d’être à la solde du pouvoir en place. « L’appareil judiciaire demeure aux ordres, les députés nommés et accrochés à leurs intérêts personnels marchandent de manière éhontée leur collaboration à coups de Jeeps et autres dessous-de-table », a-t-il dénoncé.
Pour le président de l’Ecidé, faute d’une justice non équitable, « les petits et les faibles » payent le prix. « Nous nous retrouvons dans une situation ubuesque et discriminatoire où ce sont les petits et les faibles qui croupissent dans les prisons pendant que les portes de celles-ci sont grandement ouvertes pour laisser échapper les criminels en col blanc ».
C-RA
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