Samedi 12 février dernier, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, avait tiré la sonnette d’alarme pour dénoncer l’attitude du gouvernement qui n’a encore versé aucun centime pour l’organisation des élections prévues en 2023. Craignant un probable « glissement », entendez le report des élections, le numéro un de la centrale électorale a décliné toute responsabilité au cas où ce rendez-vous n’aurait pas lieu conformément au délai prescrit par la Constitution.
Aussi, il envisage de faire participer la diaspora à ce devoir civique, ce qui exige des efforts financiers supplémentaires, non prévus dans le budget estimé à 600 millions $US.
C’est 48h plus tard, soit ce lundi 14 février, que le président de la Ceni a été contredit par le ministre des Finances du gouvernement central, Nicolas Kazadi.
« Près de 37 millions de dollars ont déjà été remis à la Ceni », dit l’argentier de la République, avant de donner tous les détails.
« Le 2 décembre, nous avons payé 2,9 millions de dollars à la Ceni des frais d’installation et de fonctionnement », révèle-t-il.
« Au même moment, nous avons payé environ 10 millions de dollars pour apurer tous les salaires des employés. Décembre toujours, nous avons payé 4,5 millions. Le 11 février, nous avons libéré 21,7 millions de dollars pour les opérations électorales ».
Qui dit vrai ? Difficile de répondre à cette question à ce stade.
C-RA
En savoir plus sur C Retro Actuel
Subscribe to get the latest posts sent to your email.