La délégation de la communauté de Banyamulenge a suspendu sa participation aux assises de Nairobi dans le processus de paix avec les groupes armés à l’Est de la RDC.
Dans une lettre datée du 1er décembre, adressée au mandataire spécial du chef de l’État, le professeur Serge Tshibangu, motive sa décision à la suite des attaques perpétrées contre les civils par la coalition Maï-Maï Bishambuke, Yakutumba, Ilunga Rusesema et le Red Tabara dans les villages de Gakangara, Muuliza et Biziba dans les hauts plateaux de Fizi au Sud-Kivu.
Dans ce document de deux pages envoyées aussi à la facilitation des chefs d’État de la communauté de l’Afrique de l’Est, EAC, les Banyamulenges disent être victimes d’un plan de nettoyage ethnique dans cette partie depuis 2017.
Tout en croyant à ce processus de Nairobi et afin de reprendre les négociations, la communauté Banyamulenge demande :
» La condamnation par le gouvernement et la facilitation de l’attaque meurtrière de ce 30 novembre. Qu’ils imposent une cessation définitive des attaques sur nos villages, que le pouvoir et l’EAC neutralisent immédiatement les rebelles étrangers dont le Red Tabara. Ils exigent que l’exclusion des négociations de ces assaillants soit effective selon le principe annoncé par le mandataire spécial du chef de l’État. Ils demandent au gouvernement de relever la 12ème brigade de réaction rapide des FARDC basée à Minembwe et le 2202ème régiment FARDC déployé dans les moyens plateaux de Mutambala pour leur complicité avérée » ; a écrit la délégation des Banyamulenges dans ce document parvenu à cretroactuel.com;
Rappelons que la journée du 30 novembre, plus de 7 civils ont été tués et 10 autres blessés dans les attaques menées par les rebelles dans les hauts plateaux au Sud-Kivu.
Néhémie Mbusa
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