La province du Nord-Kivu n’est pas épargnée par l’épidémie de Monkey Pox. Chaque jour, le cumul des cas suspects et positifs ne cesse d’augmenter dans différentes zones de santé.
Dans sa communication de la 37ème semaine d’épidémie de MPOX, la division provinciale de la santé, DPS antenne de Butembo, révèle que le Nord-Kivu a enregistré 422 cas positifs, soit 5 cas par semaine. D’après son chargé de communication, les zones de santé de Goma et Karisimbi sont sorties en tête de liste comme épicentres de cette maladie.
» La province est déjà en épidémie depuis le 24 juin. Ça fait presque 3 mois. Le cumul des cas, nous avons notifié 422 cas confirmés. S’il faut essayer de faire la comparaison avec le nombre de jours, vous constaterez que les cas sont en train d’être enregistrés du jour au jour. C’est presque cinq cas par jour au niveau de toute la province . »a révélé Mumbere Damulu à cretroactuel.com.
Pour couper la chaîne de transmission de cette maladie, la division provinciale de la santé rappelle le respect des mesures barrières d’hygiène. Monsieur Mumbere Damulu révèle par ailleurs que les 17 zones de l’antenne DPS de Butembo n’ont pas encore reçu le vaccin contre le Monkey Pox. Ainsi, il appelle les autorités compétentes à placer des dispositifs de lavage des mains dans des milieux publics. Confirmant la non-réception du vaccin contre la dite épidémie dans les 17 zones de santé que composent l’antenne DPS de Butembo, Monsieur Mumbere Damulu exhorte ainsi la population à l’engagement communautaire pour couper sa propagation.
» L’existence des dispositifs de lave-mains, ce n’est ne pas seulement la DPS qui doit s’en occuper. Les services et la population doivent se mobiliser pour mettre en place ces dispositifs. Nous devons nous servir des expériences passées d’autres épidémies pour combattre MPOX « , conseille-t-il.
Depuis la notification du premier cas de Monkey Pox au Nord-Kivu, un décès a été notifié dans la zone de santé de Kyondo. D’après nos informations recueillies auprès de l’antenne DPS, les personnes confirmées positives de cette maladie évoluent normalement dans les structures sanitaires considérées choisies comme des centres de traitement de MPOX.
Nehemy Mbusa
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