La Place des Piétons à Kinshasa : Vendue ou Sacrifiée ? Un regard sur la situation de N’DJILI
La question de savoir si la place des piétons est vendue ou sacrifiée, est au cœur des préoccupations de nombreux habitants. La situation est particulièrement visible au niveau du quartier 1 de N’DJILI, où l’espace réservé aux passagers est fréquemment envahi par les marchands, créant des difficultés de transport considérables.
L’un des principaux problèmes de transport à Kinshasa réside dans l’occupation illégale des espaces piétonniers par des vendeurs ambulants. À N’DJILI, cette question est exacerbée par un marché débordant qui empiète sur les périmètres adjacents au tronçon principal, rendant la circulation difficile pour les piétons et les véhicules.
La population locale se demande souvent qui autorise ces vendeurs à utiliser ces espaces de manière informelle. La réponse à cette question est complexe et implique plusieurs acteurs, y compris les autorités locales, qui peuvent parfois fermer les yeux sur ces pratiques en raison de diverses dynamiques sociales et économiques.
L’occupation des espaces piétonniers ne perturbe pas seulement les flux de circulation, mais pose également des risques pour la sécurité des habitants. Les piétons sont contraints de partager la chaussée avec les véhicules, augmentant ainsi les risques d’accidents. De plus, l’encombrement des trottoirs entrave la libre circulation et crée des points de congestion.
Les autorités locales se trouvent souvent dans une position délicate. D’une part, elles doivent assurer le maintien de l’ordre public et la fluidité des transports. D’autre part, elles doivent tenir compte des réalités économiques de nombreux vendeurs qui dépendent de ces activités pour leur subsistance quotidienne.
La question de la réappropriation des espaces piétonniers par les piétons nécessite une approche holistique. Des solutions doivent être trouvées pour intégrer les besoins des vendeurs tout en respectant les droits des piétons. Cela pourrait inclure la réorganisation des marchés, la création de zones réservées pour les vendeurs et le renforcement des infrastructures urbaines.
En conclusion, la situation à N’DJILI est un reflet des défis plus larges de gestion urbaine à Kinshasa. La vente ou la « sacrifice » des espaces piétonniers n’est pas seulement une question de réglementation, mais aussi de gestion équilibrée des besoins et des droits de tous les citoyens. Une solution durable devra prendre en compte les intérêts de tous les acteurs impliqués, pour garantir une mobilité urbaine fluide et sécurisée.
Obed K…
En savoir plus sur C Retro Actuel
Subscribe to get the latest posts sent to your email.