Par un communiqué signé par le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya informe les éditeurs des programmes ainsi que les opérateurs exploitant le bouquet national, l’ « interruption totale » du signal. Cela pourrait s’observer pour une période allant du 19 au 24 mars courant.
Contacté par la rédaction de C-Retroactuel pour une réaction sur ce communiqué, l’ingénieur Cédrick Lualaba dit être étonné sur ce document qui circule sur la toile, truffé de fautes de français, qui créent la confusions concernant ce secteur de réseaux satellitaires et le bouquet national.
Cet expert souligne et précise que « le bouquet national qui est un bouquet de télévision numérique terrestre avec plus de 100 canaux ouverts et hébergeant jusqu’ici plus de 100 chaînes, qui est différent de Regional African Satellite Communication Organization (RASCOM), est une organisation intergouvernementale panafricaine ». Il précise que « les chaînes congolaises qui louent l’espace chez RASCOM ne dépassent pas 25. Si problème y a sur le satellite, cela ne concerne en aucun cas le bouquet national qui est une technologie TNT (Télévision numérique terrestre) ».
Par contre, poursuit-il, « le ministre doit plaider auprès du gouvernement pour que l’État puisse doter le pays d’un réseau national TNT ».
Il prévient le ministre que si rien n’est fait dans quelques mois, « le bouquet national risque de connaître un problème technique, étant donné que le bouquet national géré par le Renatelsat manque pratiquement de tout (pas d’onduleur, pas une bonne mise à terre, pas un régulateur de tension…)
Il est donc temps que le gouvernement prenne ses responsabilités pour prévenir le pire.
C-RA
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