Les femmes du quartier Kimpeti et village Ndunu,membres de l’ONG Femmes Solidaires pour la paix et Développement (Fspd) exhortent le gouvernement congolais à tout faire pour restaurer la paix dans ces deux coins de la Commune de Maluku avant la saison de pluie en vue de leurs permettre de vaquer librement aux travaux champêtres.
Avec le phénomène « Mubondo » dans le Mai- Ndombe, la commune de Maluku et ses environs sont confrontés à l’insécurité. Il s’observe également une militarisation des villages et quartiers de cette commune urbbano rurale, ce qui empêche les femmes à vaguer librement à leurs activités champêtres. D’où l’appel de ces femmes membres de l’ONG Fspd à l’endroit des autorités ayant la sécurité dans leurs attributions pour décanter la situation.
Ces femmes bénéficient l’encadrement de l’ONG Fspd dans le cadre du Programme Voix et Leadership des Femmes (VLF) exécuté par le Centre Carter et mise en œuvre par cette organisation.
Avec les élections qui se pointent à l’horizon, la FSPD encourage la prise en compte des besoins des femmes vivant en milieux ruraux notamment les femmes maraichères pour les élections provinciales, urbaines, municipales et locales pour que leurs voies soient entendues car leur autonomisation dépend de cette prise en compte.
Dans une déclaration faite le 23 août à Kimpeti, ces femmes recommandent aux femmes maraichères de villages Kimpeti et Ndunu de participer à la gestion de la chose publique en postulant aux élections urbaines, municipales et locales à venir.
Les femmes du quartier Kimpeti et village Ndunu sont appelés à s’impliquer massivement grâce aux formations, à l’éducation civique et l’observation des élections. C’est ainsi qu’elles demandent aux partis politiques et regroupements de prendre en compte les candidatures des femmes au niveau des communautés afin de respecter la loi électorale pour arriver à 50 pourcent des femmes lors de scrutin.
Elles invitent également les partenaires Techniques et Financiers à appuyer les femmes maraichères de Kinshasa habitant les districts de Tshangu, Lukunga, Funa et Mont Amba. Mais aussi renforcer les personnes vulnérables des moyens de surmonter les difficultés. Surtout renforcer leur résilience face à cette période après conflit.