Réagissant à sa correspondance adressée adressée à l’auditeur général des FARDC sur la situation des leaders de l’ex mouvement M23 cantonnés dans les différents camps sur le territoire rwandais, Claude Ibalanky, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’accord-cadre d’Addis Abeba, tient à informer l’opinion nationale et internationale que sa démarche consiste en une demande de suspension des mandats d’arrêt contre certains membres de l’ex mouvement rebelle et non pas d’un retrait.
Dans un message écrit ce lundi 25 octobre 2019, Claude Ibalanky précise que sa structure soutient fermement la lutte contre l’impunité, conformément aux engagements souscrits aux termes de l’accord-cadre, dans la perspective d’une paix véritablement juste et durable suivant la vision de SEM Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République.
En mission de service à l’étranger, ce proche collaborateur du Chef de l’État promet de faire une mise au point dès son retour.
Dans ladite correspondance, rappelle-t-on, Claude Ibalanky, coordonateur du MNS, a renseigné que lors de la rencontre du 28 octobre 2019, les parties avaient convenu de l’élaboration d’une feuille de route pour assurer avec succès ledit rapatriement des leaders de l’ex mouvement rebelle M23, rappelant que les parties devraient respectivement mettre en œuvre les termes de la feuille de route élaborée à l’issue des pourparlers de juillet 2019 à Kigali.
Allusion faite aux résolutions qui portaient notamment sur l’amnistie ainsi que l’intégration militaire et politique des ex-M23.
« La justice militaire de la RDC a donné un avis favorable à la demande de retrait des mandats d’arrêt émis à l’encontre des leaders de ce mouvement », a-t-il fait remarquer, précisant que la tâche était confiée au MNS de saisir l’auditeur général des FARDC aux fins du retrait effectif desdits mandats dans le souci de préserver la paix.
MUAMBA MULEMBUE
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