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Justice en RDC : quand le régime Tshisekedi souffle le chaud et le froid

Les membres du centre international de formation en Droits Humains et Développement (CIFDH-D/fédération de Kasa-Vubu) sont montés aux créneaux, ce 1ᵉʳ août 2023 à Kinshasa, pour fustiger la situation catastrophique de droits de l’homme à travers le pays. Selon ces défenseurs des droits humains, les assassinats et arrestations arbitraires des opposants et des journalistes sont aujourd’hui la grande caractéristique du régime Tshisekedi.

Le CIFDH-D/ fédération de Kasa-Vubu s’est souvenu de ses morts et de tous ceux qui continuent à souffrir à cause du régime en place en RDC.

Selon eux, le pouvoir public souffle à la fois le chaud et le froid. Et cela est bien remarquable à travers l’action judiciaire qui reste confuse, inefficace et taillée sur mesure partout en RDC.

Dans un communiqué de presse, ces défenseurs de droits humains ont affirmé que la justice congolaise sous l’ère Tshisekedi reste orientée vers les opposants, les journalistes et les Défenseurs de droits humains.

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C’est le cas dans le conflit entre Bateke et Bayaka, et cela, à cause de plusieurs influences officielles. Les conséquences sur le peuple en termes de dégâts et déplacements des populations vers la capitale, Kinshasa reste important.

Ils ont rappelé également l’arrestation et la condamnation de Jean-Marc KABUND A KABUND et MUKEBAYI Mike, le premier proche du régime actuel et le second, journaliste devenu opposant farouche à Tshisekedi.

Tout en rappelant la nécessité de protéger les défenseurs de droits de l’homme et celle de permettre à tout opposant de vaquer librement à ses activités, le CIFDH/Kasa-Vubu invite les autorités publiques congolaises à faire des questions de sécurité et de la justice, la priorité de priorité.

« Nous rappelons que plusieurs personnes accompagnées ou leurs accompagnateurs ont fait objet de menaces, arrestations et autre forme d’insécurité depuis la prise de pouvoir par Félix Tshisekedi.

C’est le cas de Sylvie Ngalula, inquiétée, car sa belle-mère est d’origine rwandaise, Nadege Missemba Monzia », une Camerawomen malmenée pendant l’exercice de sa profession, déplore l’organisation.

*Analyse du CIFDH/Kasa-Vubu

Assassinat de Chérubin OKENDE, ancien ministre et député national en fonction et sans clarté sur les première conclusion des enquêtes, enlèvement des paisibles citoyens pour retirer leurs organes du corps et les revendre…, impunité face aux détournements les plus gênants de l’histoire du Congo démocratique…, c’est le tableau sombre que dressent les organisations de Défense de droits Humains à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

D’aucuns n’oublie qu’il est difficile de souffler le chaud et le froid à la fois dans la vie. Cependant, l’expression trouve bien sa place dans la justice congolaise, où on peut aujourd’hui voler des millions de dollars américains et échapper à la sanction, mais être interpellé et faire la prison pour ses opinions politiques et autres.

À titre d’exemple, Vital KAMERHE, ancien Directeur de cabinet du Président Tshisekedi a été libéré et nommé Vice-Premier Ministre et ministre de l’Économie nationale après sa condamnation dans l’affaire de détournements de plus de soixante-dix millions de dollars américains affectés à la construction des maisons des militaires. Cependant, Jacky NDALA KABUNDJI, président de la ligue des jeunes du parti Ensemble pour la république que dirige l’opposant Moïse Katumbi, a passé une année en détention à la prison centrale de Makala pour ses opinions politiques.

Étonnant pour l’opinion congolaise qui reste sous le choc, ayant vécu tout récemment l’assassinat ignoble du député national Chérubin OKENDE en pleine capitale.

Comme si cela ne suffisait pas, la justice congolaise continue à détenir Salomon KALONDA, très proche de Moïse KATUMBI et s’est précipité de libérer l’opposant Franck DJONGO afin d’éviter un soulèvement populaire.

Pas plus qu’avant-hier, Delly SESSANGA , député national de son état, a reçu des coups de pierre à la tête alors qu’il était accueilli dans sa ville natale, Kananga.

Tous les Congolais assistent à une guerre froide entre le représentant de l’Union européenne en RDCONGO, l’ambassadeur français Jean-Marc Châtaigner. Et la ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Mme Rose Mutombo Kiese sur l’insécurité dont sont victimes les opposants et activistes de droits humains en RDCONGO.

Ces actes sont également commis à l’endroit des journalistes qui, tous les jours, sont interpellés et inquiétés pendant l’exercice de leur profession. C’est le cas de Peter Tshani et Élisée ODIA, deux journalistes de l’audiovisuel congolais, Steve WEMBI journaliste d’investigation, Nadege MISSEMBA MONSIA Camerawomen d’une télé de Kinshasa et tant d’autres.

Selon l’avocat de ces victimes, Me Eliance MULOJI WA MBUYI, les poursuites injustes sont également faites à l’endroit des activistes et des défenseurs des droits humains, qui eux, subissent sévèrement des représailles à cause de leur travail d’alerte de l’opinion tant nationale qu’internationale sur les abus du pouvoir et violations des libértés humaines.

Sylvie NGALULA dont le mari est de mère rwandaise a disparu de la circulation à cause de plusieurs interpellations. Et pourtant elle est bien originaire du Kasai-occidental. L’héritage du régime a amené aussi les services de sécurité etc à poursuivre des citoyens comme René IKONGO EKOFO et son épouse SENDELI MPEMBA Rancia DALIA HERCYNE, qui n’ont eu de mal que d’avoir participé par le passé dans le mouvement sauvons le Congo, initié avant 2019 par le Pasteur KUTINO FERNANDO ayant été injustement condamné et fait la prison.

Francine BARUME NABINTU, épouse d’un magistrat, en a vu de toutes les couleurs.
Curieusement, toutes ses plaintes contre des inconnus l’ayant menacé sont restées de marbre. Aucun magistrat n’a osé instruire son dossier. Simplement parce qu’elle est de mère rwandaise.

Cette Congolaise originaire du Kivu s’est vue obligée de fuir le toit conjugal pour échapper au mandat d’amener, avis de recherche et autres menaces et attaques à répétition, lancés contre.

Pendant ce temps, MULE MULOPU TSHIMENA, collègue de Francine BARUME NABINTU est toujours intimidé par des inconnus menaçant de lui ôter la vie à cause de son engament dans la Défense des droits humains. De l’autre côté, LOKENYE OLUNGU Styvie a subi pas seulement la visite des éléments armés se réclamant des services de renseignement, mais il a été aussi enlevé et torturé pour lui faire dire des vérités sur le fonctionnement du travail de défenseurs humains au sein de CIFDH-D. Lors de cette visite, ces agents de l’ANR ont commis des actes de destruction méchante dans sa résidence.

Leur camarade MBILIA MONZUA BENJAMIN, défenseur des droits humains, a suibi menaces et tortures pendant les marches et activités dans lesquelles il était observateurs. Ce dernier avait rappelé que depuis 25/02/2018, l’autorité publique a commis trop de violations de droits humains, à travers la police et la garde présidentielle qui ont tué MWIDILAY BENJAMIN le même jour que leur camarade ROSSY MUKENDI. Lui-même a été interpellé plusieurs fois, par les services de renseignement (ANR), arrêté par la police, torture, traitement inhumain et à ce jour vit dans un état critique.

Patrick KIABUTA MASHILA a depuis son interpellation, vécu une menace grave lui attribuant une infraction d’atteinte à la sûreté de l’État. Ce dernier n’a pas à travers son avocat jusqu’ici en réalité pourquoi cet acharnement contre sa personne.
CIFDH continue à demander aux autorités de professionnaliser et d’humaniser les services de sécurité pour que les paisibles citoyens ne souffrent inutilement à cause de l’excès de zèle de certaines personnes.

Plusieurs observateurs se demandent aujourd’hui comment fonctionne aujourd’hui la justice congolaise dont l’amélioration et l’humanisation, mieux la professionnalisation est considérée comme le cheval de bataille et promesse de campagne du Président Tshisekedi?

Il est vrai que les bruits médiatiques, souvent guidés par la ligne éditoriale des médias pro, font état des avancées dans ce secteur.

Mais tout observateur avertit peut la constater que, le pouvoir en place se range depuis cinq ans dans un jeu de retrait et d’alignement des hommes à des postes de décision, sans qu’aucune amélioration des conditions d’interpellation, d’incarcération et de condamnation ne soit enregistrée et ne corresponde à l’équité.


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